Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
CROCODILES wassssssh
15 juillet 2008

septième journée de montage

Ah la la le bal des pompiers à Paris, c'est quelque chose...Le champagne a coulé à flot !
Mais ça ne m'empêche pas du tout de travailler le lendemain !

Si je n'ai pas posté de message hier c'est que je n'ai pas cessé de travailler pour coller sur ma timeline tous les rushes qui m'intéressaient.

La timeline, c'est deux pistes sur le logiciel de Final Cut, une pour l'image, une pour le son. Mettre bout à bout les scènes dans l'ordre (on a tourné dans le désordre les scènes ce qui ne permet pas une vue d'ensemble cohérente lors du tournage) m'a permis de constater trois choses :
la cohérence du récit, la cohérence des raccords, la longueur approximative du film.
Il y a une métaphore du film que les femmes peuvent comprendre (et les tailleurs). On taille un costard (c'est vraiment le cas de le dire pour ce film !)
On commence par dessiner le costume, l'allure générale, la forme, la longueur, des manches ou pas, le col, la couleur, les motifs : c'est le scénario.
Ensuite on prend une bande de tissu (les bandes du film) et on y inscrit les formes puis on découpe (le tournage). On assemble grossièrement les morceaux en surfilant (un filage de montage). On coud précisément, ourlets, boutonnières (le montage final avec mixage et sons).
Il reste plus qu'à le porter (aux nues bien évidemment).

En ce qui concerne les raccords, ça va plutôt bien. Pour les affiner, j'ai déjà commencé à changer des scènes de place par rapport au scénario.
Pour la cohérence du récit, tout va bien par là aussi. Le récit s'est même enrichi lors du montage.
Pour la longueur du film, hourrah !  nous restons dans les limites acceptables du court-métrage : entre 40 et 50 minutes. C'est plus que prévu, mais certaines scènes dans le scénario avaient été juste ébauchées (la scène à la ferme aux cochons par exemple où vous serez très certainement déçus car je n'ai vraiment pas tout mis).
J'ai déjà pensé à quelques musiques. Surtout celle d'Ima Sumac, une péruvienne absolument géniale qui, dans les années 50 a eu beaucoup de succès. Si vous pouvez écouter, c'est vraiment magnifique, avec un répertoire qui peut aller de la lamentation à la plus grande joie. En plus elle a une voix incroyable.
Je commence à voir un peu l'allure du film : il sera à la fois drôle et tragique.


Publicité
Publicité
Commentaires
CROCODILES wassssssh
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité