arfff
Pendant que je suis en standby sur le montage après avoir remachiné toute la matinée la dernière version (version 3.0) du film, après avoir eu une deuxième projection test hier soir pleine de bonnes remarques, voilà qu'une actrice pique un fard parce que je ne lui ai pas livré un indice 50...
Ah misère...
Que faire ?
Je suis à chouchouter aujourd'hui car je rentre dans la phase (normale) de dépression après le tournage et la première phase du montage : une espèce de "je n'y crois plus à ce film". Ne paniquez pas, c'est normal. L'absence de doute serait un mauvais symptôme (la maladie de la tête qui gonfle, la même que celle des chevilles qui gonflent).
Du coup, je n'ai pas touché au montage cet après-midi, je ne suis pas allée sur le blog, j'ai fait une chose complètement rébarbative, les comptes de clôture de la copropriété dont je suis le syndic bénévole. Croyez-moi, après avoir fait ce genre de truc bien pénible, hautement repoussant, je serai très contente de me remettre au montage.
Je suis allée me changer les idées aussi au cinéma. En fait, je me demande si mon humeur maussade n'est pas due en partie au film que j'ai vu : Biutiful cauntri. Avez-vous entendu parler de ce documentaire ? C'est édifiant ! Trois réalisateurs italiens dressent une espèce de constat sur le devenir poubelle de la Campanie (toute la région autour de Naples). Une vision noire de l'impuissance du peuple (et sa mort lente par empoisonnement) face à l'intrication sordide des milieux politiques, économiques et mafieux. Brrr...on a la chair de poule face aux images...
Ça me fait penser qu'il me manque quelques plans de coupe pour le film. J'ai réussi à le réduire de 6 minutes ce matin en coupant sévèrement; le sacrifice est difficile et nécessaire. Mais il manque, par exemple, une situation en image qui montre ce que faisait Jean-Baptiste à son travail. C'est absolument essentiel pour ne pas trop égarer les spectateurs. Ceux et celles qui ont des idées peuvent m'en faire part.
J'en ai une mais je préfère vous consulter avant.